Solutions de Sécurité Incendie

Étude - Extinction Automatique à eau et à mousse

Préambule - Sprinkler

Le procédé d’extinction incendie par eau trouve son origine en 1723, année où monsieur Godfrey Ambroise a conçu la toute première solution extinction à partir d’un fût plein d’eau disposant d’un fond avec de la poudre à canon. Ce dispositif était alors placé au-dessus des machines dangereuses.

Les premières installations d’extinction automatiques à eau disposant de tuyauteries avec appareils en forme de grosses sablières, dont les réservoirs pourvus de vannes fermées par des contrepoids maintenus en place par une ficelle qui brûlait, ont été installées à partir de 1806.
Depuis, de multiples perfectionnements se sont succédés pour aboutir à un procédé d’extinction ayant démontré son efficacité au point que les Anglosaxon en généralisent son installation. En Polynésie française, plusieurs foyers d’incendie ont été circonscrits par ce type d’installation. En général, les cas considérés comme échec sont dus à des vannes d’arrivée d’eau maintenues fermées et aux protections partielles, ou encore à celles dont les risques ont évolué sans adaptation de la protection incendie.
La France métropolitaine voit apparaitre ses premières installations à partir de 1890.
De nos jours, ces installations sont soit imposées par les textes de réglementation et codes en vigueurs dans certains établissements recevant du public et installations classées pour la protection de l’environnement, soit font l’objet de démarches volontaires.

A quoi sert une installation d’extinction automatique à eau « sprinkler » ?

Une installation sprinkleurs a pour objet de déceler un foyer d'incendie, de donner une alarme et de le circonscrire à ses débuts, ou au moins le contenir de sorte que l'extinction puisse être menée à bien par les moyens de l'établissement concerné ou les sapeurs-pompiers.

En général, la première source suffit pour éteindre un foyer d’incendie. Elle est dimensionnée pour alimenter en eau jusqu’à cinq sprinkleurs. En revanche, lorsque le foyer d’incendie se développe rapidement, la seconde source prend le relai. Elle peut être dimensionnée pour une surface impliquée allant généralement jusqu’à 300m² (de 18 à 33 têtes en fonction du risque protégé).

Quand doit-on engager une étude technique de dimensionnement d’un système d’extinction automatique à gaz ?

Toute installation doit faire l’objet d’une étude de dimensionnement par un bureau d’étude spécialisé. Deux textes principaux définissent les règles de conception des installations d’extinction automatique à eau. La norme NF EN12-845 pour les démarches réglementaires ou le référentiel APSAD R1 pour les démarches volontaires.

Le bon dimensionnement d’une installation préserve le maître d’ouvrage de pertes se révélant souvent fatales pour son entreprise.
Il convient, de faire réaliser une étude initiale par un bureau d’étude technique spécialisée, dont le rôle consiste à définir la conception générale de l’installation en fonction de la répartition des risques. A partir de cette étude de conception, l’installateur se doit de produire son étude d’exécution. Enfin, l’installation doit faire l’objet d’une vérification technique de conformité réalisée par un expert.

Préambule - Mousse

Les installations d’extinction automatique à eau n’étant pas compatibles avec tous les types de risques, de nouveaux procédés ont vus le jour. Les installations fixes de lutte contre l’incendie avec système à émulseurs, communément appelés « systèmes à mousse » représentent l’une de ces solutions.

A quoi sert une installation d’extinction automatique à eau « sprinkler » ?

Les systèmes à mousse sont conçus pour fournir une couche homogène de mousse, générée à partir d’une solution moussante d’eau et d’émulseur, pour la lutte contre l’incendie sur la surface de liquides inflammables (Classe B) et/ou de matériaux combustibles (Classe A).

La couche de mousse supprime la libération de vapeurs inflammables évacuées l’air et refroidi les surfaces chaudes et combustibles.
En outre, la mousse haut foisonnement peut être utilisée pour fournir un noyage total des espaces clos avec des risques en trois dimensions de combustibles de Classe A et/ou de Classe B.

Quand doit-on engager une étude technique de dimensionnement d’un système d’extinction automatique à gaz ?

Au même titre que les installations d’extinction automatique à eau, les systèmes à mousse doivent faire l’objet d’une étude de dimensionnement par un bureau d’étude spécialisé. Deux textes principaux définissent les règles de conception des installations d’extinction automatique à eau.

La série de normes NF EN 13565-x pour les démarches réglementaires ou le référentiel APSAD R12 pour les démarches volontaires.
Le bon dimensionnement d’une installation préserve le maître d’ouvrage de pertes se révélant souvent fatales pour son entreprise.
Il convient, de faire réaliser une étude initiale par un bureau d’étude technique spécialisée, dont le rôle consiste à définir la conception générale de l’installation en fonction de la répartition des risques. A partir de cette étude de conception, l’installateur se doit de produire son étude d’exécution. A l’issu des travaux d’installation un certificat de conformité déclarant que le système est conforme aux spécifications doit être établi.