Le procédé d’extinction incendie par eau trouve son origine en 1723, année où monsieur Godfrey Ambroise a conçu la toute première solution extinction à partir d’un fût plein d’eau disposant d’un fond avec de la poudre à canon. Ce dispositif était alors placé au-dessus des machines dangereuses.
Les premières installations d’extinction automatiques à eau disposant de tuyauteries avec appareils en forme de grosses sablières, dont les réservoirs pourvus de vannes fermées par des contrepoids maintenus en place par une ficelle qui brûlait, ont été installées à partir de 1806.Une installation sprinkleurs a pour objet de déceler un foyer d'incendie, de donner une alarme et de le circonscrire à ses débuts, ou au moins le contenir de sorte que l'extinction puisse être menée à bien par les moyens de l'établissement concerné ou les sapeurs-pompiers.
En général, la première source suffit pour éteindre un foyer d’incendie. Elle est dimensionnée pour alimenter en eau jusqu’à cinq sprinkleurs. En revanche, lorsque le foyer d’incendie se développe rapidement, la seconde source prend le relai. Elle peut être dimensionnée pour une surface impliquée allant généralement jusqu’à 300m² (de 18 à 33 têtes en fonction du risque protégé).Toute installation doit faire l’objet d’une étude de dimensionnement par un bureau d’étude spécialisé. Deux textes principaux définissent les règles de conception des installations d’extinction automatique à eau. La norme NF EN12-845 pour les démarches réglementaires ou le référentiel APSAD R1 pour les démarches volontaires.
Le bon dimensionnement d’une installation préserve le maître d’ouvrage de pertes se révélant souvent fatales pour son entreprise.Les installations d’extinction automatique à eau n’étant pas compatibles avec tous les types de risques, de nouveaux procédés ont vus le jour. Les installations fixes de lutte contre l’incendie avec système à émulseurs, communément appelés « systèmes à mousse » représentent l’une de ces solutions.
Les systèmes à mousse sont conçus pour fournir une couche homogène de mousse, générée à partir d’une solution moussante d’eau et d’émulseur, pour la lutte contre l’incendie sur la surface de liquides inflammables (Classe B) et/ou de matériaux combustibles (Classe A).
La couche de mousse supprime la libération de vapeurs inflammables évacuées l’air et refroidi les surfaces chaudes et combustibles.Au même titre que les installations d’extinction automatique à eau, les systèmes à mousse doivent faire l’objet d’une étude de dimensionnement par un bureau d’étude spécialisé. Deux textes principaux définissent les règles de conception des installations d’extinction automatique à eau.
La série de normes NF EN 13565-x pour les démarches réglementaires ou le référentiel APSAD R12 pour les démarches volontaires.